Faces of Insanity, troisième album du groupe russe Epitimia, est parsemé de concepts psychiatriques mais le plus important est, je pense, celui du test de Rorschach : ce qui compte, ce n'est pas la perception mais l'interprétation. Pour pousser à cet effort, Epitimia navigue volontairement entre deux eaux : la production, les guitares et le chant ont le tranchant du DSBM (Epitimia se rapproche de Psychonaut 4 sur la cinquième piste) mais les mélodies sont très riches, voire groovy. C'est fort ! Jordan Vauvert
《 On naît seul, on vit seul, on meurt seul. Et même quand on baise on est seul. 》
— Seul contre tous. Gaspar Noé.
Certains s'engagent dans la voie du one-man band parce qu'ils n'ont pas les moyens d'assumer un groupe ou parce que leur vision est trop complexe. netra est un one-man band parce que c'est comme ça que ça doit être et c'est aussi grâce à ça que Mélancolie urbaine casse les codes. Le black metal dépressif, le jazz noir, l'electro : tout fait ressentir une humanité qui s'effiloche... Jordan Vauvert
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert